En l’an de M CC LXXXIII, foron cossols en Johan Ymbert, | en R. Gros, en Esteve Civada, en Pe. Seguin, en Esteve | Boys, en Guiraut Rozat, en B’nat Salamon – e mori en Bn. | Salamon e fon en son luoc en Guillem Olivier, mercier –, en | Johan Benezech, en Bernat de Salicatas, en Andrieu d’Auren- | ga, en Bertran de Rocamaura, en Johan del Mur ; e fon | assessor messier Pons Audeguier e notari en Johan de | Foyssac e fon baile en Johan Bauzili.
Année 1283 : commentaire historique
Philippe III s’était rendu au mois de juin à Bordeaux pour assister au combat qui devait avoir lieu entre Pierre III d’Aragon (voir à 1285) et Charles d’Anjou à propos de la possession du royaume de Sicile dont les Angevins avaient été expulsés à la suite des Vêpres Siciliennes. Pierre III se déroba et Philippe III, après avoir réuni un parlement à Carcassonne, reprit le chemin de Paris en passant par Montpellier, Nîmes puis Le Puy-en-Velay, non sans avoir pris soin de conclure une alliance avec Jacques II en vue de l’expédition qu’il entendait mener contre le royaume d’Aragon le 23 août 1283 à Carcassonne. C’est le 9 octobre, jour de la Saint-Denis, qu’il fit son entrée à Montpellier ; voir Gérard Sivery, Philippe III le Hardi, Paris, Fayard, 2003, p. 270-271. Sur les entrées princières à Montpellier, voir Vincent Challet, « Les entrées dans la ville : genèse et développement d’un rite urbain (Montpellier, XIVe- XVe siècles) », Revue Historique, t. CCCXVII/2, n° 670, 2014, p. 267-293.