L’an mil cinq cens quarante | feurent consulzAbrégé : ꝯsulz, |
messire Abrégé : mePierreAbrégé : Pie Christophory, licenciéAbrégé : licen ez droictz,
sire Jehan de la Vrille, borgeoysAbrégé : borgoys,
messireAbrégé : me Estienne Clericy, bachellierAbrégé : bachelli ez loix,
[Fol. 521 v°]
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Jehan Maygret, orgierOrgier : responsable de la
police et de de l'approvisionnement de l'orgerie c'est à dire du marché et du grenier
à grains de la ville.,
Durand Fynot, peyrollierPeyrolier :
chaudronnier, fabricant d’ustensiles en métal (Mémoires de la Société
archéologique de Montpellier, 1841, tome 2, d'après un texte de la fin du
XVe siècle p. 331).,
Barthelemy Cassaing, laboureur. | Et aulcune chouse memorable n’advint ceste annee.
Année 1540 : commentaire historique
L’auteur de la chronique jugea que rien ne valait la peine d’être racontée pour l’année 1540. La paix régnait encore entre François Ier et l’empereur, alors que le récit des années précédentes avait été surtout occupé par la narration des opérations militaires et des négociations diplomatiques. Cette année-là, les parlements étaient désormais investis de la répression de l’hérésie, déjà répandue en Languedoc, la Provence voisine manquait cruellement de blé, mais rien qui ne méritât l’attention d’un scripteur rédigeant la chronique quelques décennies plus tard.
Bibliographie :
Joël Cornette, Chronique de la France moderne, tome I : Le XVIe siècle, Paris, SEDES, 1995.p. 145-146.